Le projet OpenSwarm développe un système automatisé qui compte les bateaux dans une aire marine protégée (AMP) et suit leur vitesse pour aider à gérer la pollution sonore sous-marine. Le système proposé utilise des bouées intelligentes (les devices) équipées d'hydrophones. Les bouées peuvent communiquer entre elles en utilisant la technologie de réseau maillé d'OpenSwarm. L'une des bouées est la passerelle et est connectée au cloud d'OpenSwarm. Les bouées écoutent et détectent les bateaux à partir des sons enregistrés par leurs hydrophones. Elles envoient la signature sonore horodatée à la passerelle, qui les compare, calcule la localisation et la vitesse des bateaux, avant de transmettre ces informations au cloud d'OpenSwarm fonctionnant sur un serveur sur Internet. Le projet démontre la communication en essaim (swarm), un cadre d'IA contraint et une opération d'essaim économe l'énergie. Il utilise le compilateur d'essaim OpenSwarm pour permettre à un utilisateur de programmer et de contrôler efficacement le comportement des devices. Le modèle d'IA peut évaluer la présence et le bien-être de la faune et ainsi contribuer à la gestion du trafic afin que les dommages à la nature soient minimisés. Ce système peut être appliqué à toutes les 3 150 AMP européennes et à environ 5 000 marinas en Europe.
Nous menons une série d'expériences dans l'Étang de Thau, dans le Sud de la France. Nous utilisons des bouées équipées d'hydrophones. Une fois installées, les bouées enregistrent le bruit sous-marin lorsque les bateaux passent à proximité. Les données que nous collectons sont utilisées dans un simulateur où la propagation du son sous-marin est recréée, nous permettant de générer des échantillons sonores synthétiques comme données d'entraînement pour une solution de réseau de neurones embarqué.